Club de tir à l'arc d'Angoulême

les Archers des Valois

viseur

  • Quel viseur choisir ?

    Vaste sujet que le choix du viseur ! Nous allons le partager en deux cas : viseur classique et viseur poulies, car ils sont bien différents !

    Viseurs classiques

    En arc classique, les viseurs se classent en deux grandes familles : les micrométriques et les autres. Autant te le dire tout de suite, si tu dois mettre du budget dans un accessoire de l’arc, c’est dans celui-ci, car les micrométriques sont relativement chers, mais aussi les seuls valables en termes de fiabilité et de précision de réglage.

    Les micrométriques sont fiables de par leur conception : la tête du viseur est montée sur une baguette crantée, avec un système de serrage assurant qu’elle ne bouge pas. Le réglage se fait à l’aide d’une molette plus ou moins précise selon les modèles. En latéral, l’œilleton est déplacé lui aussi par l’action d’une molette sur le fin pas de vis de sa tige, pour un réglage des plus précis et qui ne risque pas de bouger à cause des vibrations.

    Donc une sélection simple : micrométrique et de milieu de gamme au minimum.

    Viseurs poulies

    Les viseurs compound sont plus complexes dans leur conception et il existe des variantes de modèles spécifiques aux disciplines de parcours qui n’acceptent pas toutes les mêmes choses en termes de scope (l’équivalent de l’œilleton du classique).

    Le viseur à réglage micrométrique est de mise là aussi. On ne parle plus d’œilleton, mais de scope, un large anneau avec un verre, ou plusieurs, neutre ou grossissant. Le scope peut être pourvu d’une à plusieurs fibres optiques disposées comme point de visée (viseur multipoint), ainsi que d’un niveau à bulle.

    A savoir que les viseurs multipoints ne sont pas admis en tir campagne comportant des distances inconnues ni en tir sur cible anglaise, puisqu’il n’y a pas de changement de distance !

    Attention également au coefficient de grossissement de la lentille : elle est soumise à restriction selon les disciplines. Il faut savoir qu’un scope à fort coefficient, en salle, devient plus un handicap qu’une aide !

    Ton choix doit donc être dirigé par les principes suivants : micrométrique de milieu de gamme minimum, un scope avec extension et grossissement adapté et réglementaire par rapport à ta pratique en compétition.